Cette série d’article est issue Mémoire de master Parcours : EPABEP Éducation et pédagogie adaptées aux besoins éducatifs particulier rédigé par Jonathan ANDRÉ, T4 en 2020, et troisième année en SEGPA. Il faut ainsi lire cette série dans son contexte, celui d’un jeune enseignant qui est parachuté en SEGPA et qui a fait le choix d’y rester par le passage du CAPPEI en candidat libre dès sa première année.
Le sommeil permet à l’organisme de récupérer et de secréter l’hormone de croissance, mais il joue aussi un rôle crucial dans les mécanismes d’apprentissage et de mémorisation de l’élève. Ainsi le manque de sommeil peut présenter des difficultés d’attention en classe, de concentration et peut favoriser l’irritabilité. Marie-Josèphe CHALLAMEL précise dans « Le sommeil de l’enfant » en 2009 que celui-ci joue un rôle important dans la maturation du cerveau et de la constitution des synapses, point de communication entre les cellules nerveuses, il participe donc grandement à la construction du cerveau tout au long de l’enfance et de l’adolescence. Ces précisons sont d’autant plus appuyées, que de nombreuses études à travers le monde ont mis en évidence de nombreuses corrélations entre sommeil et performance scolaire. Pour exemple une étude[1] de cohorte d’élèves en début de primaire a montré que les élèves dormant une heure de moins que leurs pairs présentaient de moins bons résultats scolaires. En plus de la durée, la qualité du sommeil semble aussi être un enjeu important, celle-ci est cruciale pour développer les capacités d’attention et de vigilance nécessaires aux apprentissages.
[1] Evelyne TOUCHETTE, « Associations between sleep duration patterns and behavioral/cognitive functionning at school entry », Sleep, n°30, septembre 2007