Cette série d’article est issue Mémoire de master Parcours : EPABEP Éducation et pédagogie adaptées aux besoins éducatifs particulier rédigé par Jonathan ANDRÉ, T4 en 2020, et troisième année en SEGPA. Il faut ainsi lire cette série dans son contexte, celui d’un jeune enseignant qui est parachuté en SEGPA et qui a fait le choix d’y rester par le passage du CAPPEI en candidat libre dès sa première année.
Les psychologues Edward DECI et Richard RYAN élaborent dans les années 1980 la théorie de l’autodétermination[1], une théorie s’appuyant sur la motivation humaine et de la personnalité, qui concerne « les tendances inhérentes au développement et les besoins psychologiques innés des êtres humains ». Cette théorie traite de la motivation qui se trouve derrière les choix que les élèves font sans aucune influence ou interférence externe, elle s’appuie sur les motivations intrinsèques (interne), l’élève fait l’activité pour soi-même par goût ou plaisir ; et extrinsèque (externe), l’élève fait l’activité pour atteindre un but, une reconnaissance ou une récompense.
Au regard de cette théorie, les chercheurs ont pu démontrer à plusieurs reprises que l’apprentissage devient « plus » durable quand l’élève apprend pour lui-même et non pour un tiers ou une chose externe. Toutefois on peut aussi perdre l’intérêt d’apprendre si on y ajoute une récompense.
Toutefois dans notre société actuelle avec des enseignements définis à l’échelle nationale, il n’est pas toujours aisé de choisir soi-même ses apprentissages, la motivation intrinsèque ne peut être imposé.
[1] La théorie de l’autodétermination (TAD) : Aspects théoriques et appliqués, Robert J. Vallerand et Yvan Paquet, 2016