Chapitre 8 : Du prince de la Renaissance au roi absolu
François Ier est un roi de la Renaissance. Grand mécène, il finance et héberge de nombreux artistes et fait construire des châteaux prestigieux. Sous son règne, le pouvoir royal se renforce et le roi impose son autorité sur l’administration. Henri IV est confronté aux guerres de religion dès le début de son règne. Il parvient à écraser ses opposants et à rétablir la paix religieuse dans le pays avec l’édit de Nantes. Louis XIV s’impose quant à lui comme un monarque absolu de droit divin. Il gouverne seul avec l’aide de quelques ministres spécialisés et s’appuie sur le château de Versailles pour incarner son pouvoir et sa gloire auprès de ses sujets.
Chapitre 7 : Humanisme, réformes et conflits religieux
À partir du XVe siècle, des intellectuels proposent une nouvelle vision du savoir, dans laquelle l’être humain doit être au centre de tout : c’est l’humanisme. Dans le même temps, la Renaissance artistique touche l’Italie, puis le Nord de l’Europe et la France. Une nouvelle conception de l’art se met en place, avec de nouvelles techniques, comme la perspective. Les transformations des XVIe et XVIIe siècles touchent également le domaine religieux. Le monde chrétien connaît d’importants bouleversements et l’institution de l’Église est remise en cause par certains réformateurs comme Luther ou Calvin. Ils proposent un autre dogme chrétien et réfutent la pratique religieuse préconisée par le pape. Face à la propagation de leurs idées dans toute l’Europe, l’Église romaine réaffirme son dogme. Catholiques et protestants s’affrontent lors de guerres de religion dans plusieurs pays d’Europe.
Chapitre 6 : Le monde au temps de Charles Quint et Soliman le Magnifique
Sous l’effet de l’action humaine, la Terre connaît des phénomènes qui ont des conséquences négatives importantes sur l’environnement : la déforestation, le tourisme, l’urbanisation, la croissance démographique, etc. Ces actions conduisent notamment au réchauffement du climat, dont les effets affectent inégalement les populations dans le monde. Pour lutter contre le changement global, les États ont pris conscience de la nécessité de s’organiser au niveau mondial et de sensibiliser leurs populations pour agir également localement.
Chapitre 5 : L’affirmation de l’État monarchique dans le royaume des Capétiens et des Valois
Du XIe au XIIe siècle, le gouvernement royal pose les bases d’un État moderne, en s’imposant progressivement face aux pouvoirs féodaux. Les premiers Capétiens éprouvent des difficultés à se distinguer des autres seigneurs. Ils étendent cependant leur domaine et développent un appareil administratif plus efficace pour le contrôler. À partir du XIIIe siècle, la justice du roi remplace peu à peu celle des seigneurs. La branche des Valois, qui renforce l’autorité monarchique en France, se heurte à la guerre de Cent Ans, dont l’issue victorieuse permet d’unifier définitivement le royaume.
Chapitre 4 : L’émergence d’une nouvelle société urbaine
La population d’Europe occidentale augmente à partir du XIe siècle, et avec elle celle des villes. Du XIIe au XVe siècle, une nouvelle société urbaine émerge, regroupée essentiellement autour de quelques régions comme le Nord de l’Italie, la Flandre ou le Nord de la France. Un commerce international se développe entre les villes, qui s’émancipent aussi de la domination des seigneurs et deviennent parfois des « communes » en s’administrant elles-mêmes. Dans la société inégalitaire urbaine, le groupe social de la bourgeoisie commerçante devient le plus puissant et de nouveaux modes de vie s’y développent.
Chapitre 3 : L’ordre seigneurial : la formation et la domination des campagnes
À partir du XIe siècle, la population d’Europe occidentale augmente. Il y a davantage de personnes à nourrir et la main-d’œuvre disponible pour travailler la terre est plus importante. Les paysans, dont la vie est particulièrement difficile, cultivent de nouvelles terres grâces aux défrichements massifs et améliorent leurs rendements agricoles avec l’amélioration des techniques. Dans le même temps, les seigneurs organisent leurs terres en seigneuries et assoient leur domination sur les paysans. L’Église est l’autre grand propriétaire des terres des campagnes, dans lesquelles elle exerce une influence croissante sur les populations.
Chapitre 2 : De la naissance de l’islam à la prise de Bagdad par les Mongols : pouvoirs, sociétés, cultures
Selon les musulmans, Allah a désigné Mohammed comme étant leur prophète. Il est le fondateur de l’islam et a converti la plupart des Arabes, avant sa mort en 632. Du VIIe siècle au IXe siècle, les successeurs de Mohammed, les califes, conquièrent un vaste empire de l’Inde jusqu’à l’Espagne. Les Omeyyades, à Damas, puis les Abbassides, à Bagdad, tentent de créer une unité politique au nom de l’islam. Cette unité éclate au Xe siècle et plusieurs califats se développent dans le monde musulman. Dans les territoires dominés, la conversion des populations et le commerce progressent autour de plusieurs pôles urbains majeurs. Le monde musulman se trouve au carrefour de plusieurs continents et les contacts avec les autres civilisations sont nombreux.
Chapitre 1 : Byzance et l’Europe carolingienne
Les empereurs byzantins et carolingiens se présentent comme les successeurs des empereurs romains. Tout comme eux, leurs pouvoirs sont nombreux et reposent sur un État centralisé. Les deux empires subissent des invasions et développent le commerce autour de la Méditerranée. Les empires byzantin et carolingien sont chrétiens et partagent les mêmes croyances, jusqu’au schisme de 1054, qui officialise la division de la chrétienté.